Le bassin de la Fosse-aux-Boucs, aménagé dans les années 1970 pour accompagner l’urbanisation de Saint-Witz, joue un rôle essentiel dans la gestion des eaux pluviales. En retenant temporairement les volumes issus des fortes pluies, il contribue à limiter les risques d’inondation pour les secteurs situés en aval, notamment la commune de Vémars.
Avec le temps, l’ouvrage s’est dégradé : accumulation de sédiments, développement d’une végétation dense et apparition de désordres structurels. Face à ces constats, le SIAH vient d’engager un vaste chantier de restauration.
Restaurer le rôle hydraulique du bassin
Les travaux visent d’abord à retrouver le volume initial de stockage du bassin, indispensable pour gérer les épisodes pluvieux intenses. Les équipes réhabilitent également les structures de sécurité et remettent en état les ouvrages permettant le contrôle et l’évacuation de l’eau.
Un projet qui favorise un véritable renouveau écologique
Au-delà de l’aspect hydraulique, l’objectif est aussi de redonner vie au milieu humide présent sur le site.
Les études menées en amont montrent que la zone accueille déjà de nombreuses espèces animales, mais que son potentiel écologique reste sous-exploité en raison d’une faible diversité végétale.
Le réaménagement comprend donc :
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la création d’habitats variés pour enrichir la flore et accueillir davantage de faune ;
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le remplacement du fossé bétonné par un fossé en terre, mieux intégré au fonctionnement naturel du site ;
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l’aménagement d’une grande prairie humide, propice aux pollinisateurs et aux espèces des milieux humides ;
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la création d’une mare pour conserver un point d’eau en période sèche ;
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la préservation des arbres remarquables et des zones écologiquement sensibles identifiées en collaboration avec le département du Val-d’Oise.
Ces interventions permettront d’offrir un habitat plus favorable aux mammifères, amphibiens, libellules, oiseaux et autres espèces présentes sur le site.
Mieux connaître la faune pour mieux la protéger
Le SIAH mène depuis plusieurs années un suivi faunistique et floristique sur le secteur. Les premières observations confirment la présence d’espèces rares ou sensibles, ce qui renforce l’importance d’un aménagement respectueux du vivant.
Un site durablement repensé
Un plan de gestion écologique accompagnera la fin des travaux. Certaines zones, comme les amas de bois morts, seront volontairement laissées en place pour servir d’abris et de ressources à la biodiversité locale.
