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Nichoirs et corridors écologiques : le SIAH renforce la biodiversité locale

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Pour soutenir la faune du territoire, le SIAH a lancé un programme d’installation de nichoirs en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO). Cette initiative vise à offrir des habitats adaptés à différentes espèces et à renforcer la continuité écologique entre les milieux naturels.

Pourquoi installer des nichoirs ?

Certaines espèces jouent un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes :

  • Mésanges et passereaux insectivores : régulation naturelle des chenilles, mouches, moustiques et autres nuisibles.

  • Rapaces nocturnes comme les chouettes chevêches : prédation des rongeurs.

  • Chauves-souris : consommation massive d’insectes nocturnes.

En soutenant leur présence, le SIAH contribue à améliorer la qualité écologique des milieux et à limiter l’usage de produits chimiques.

Un programme déployé sur l’ensemble du territoire

Au total, 89 nichoirs ont été installés sur huit sites différents du SIAH.
Ils comprennent :

  • des gîtes pour chauves-souris,

  • des nichoirs pour mésanges et passereaux,

  • des nichoirs pour rapaces nocturnes, dont les chouettes chevêches.

Chaque modèle a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques de l’espèce ciblée : volume, orientation, hauteur, matériaux…

L’objectif est double : favoriser le retour des espèces locales et créer des corridors écologiques permettant leur déplacement d’un habitat à l’autre.

Quels bénéfices pour l’écosystème local ?

Ce programme permet de :

  • réduire naturellement les nuisibles,

  • augmenter la biodiversité en diversifiant les habitats,

  • améliorer l’équilibre écologique du territoire,

  • sensibiliser le public à la protection de la faune.

Des zones sensibles ont également été identifiées afin d’assurer un suivi écologique plus fin.

Suivi et évaluation

Chaque année, le SIAH réalisera un suivi de l’occupation des nichoirs afin d’observer les espèces qui s’y installent.
Ces données permettront :

  • d’ajuster les actions de gestion,

  • d’améliorer les implantations futures,

  • de mieux comprendre l’état de la biodiversité locale.

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